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La dinanderie : Le Musée Public National des Arts et Traditions Populaires conserve un ensemble d’œuvres en cuivre dont l’acquisition a débuté vers les années 1948/1949 le fonds constitué sont attribués aux grandes villes ou cette industrie a prospéré comme Alger, Tlemcen, Constantine, Laghouat et Ghardaïa.















Les techniques de fabrication : l’artisan du cuivre fabrique à base de feuilles de cuivre mat différents articles utilitaires ou de décoration.
Par des principes méthodes d’exécution qui sont :le martelage, le traçage, le découpage, le ciselage et le sablage, l’assemblage pour l’exécution de ses travaux l’artisan utilise différents outils. Après avoir découpé la forme voulue d’un objet donné, il procède à l’ornementation par le ciselage, le sablage, le repoussage ou l’incrustation.
Pour les ustensiles de cuisine et de bain, généralement ils sont tous traites par l’étamage, opération consiste à revêtir d’une couche d’étain la surface des ustensiles. L’artisan étale l’étain de façon à ce qu’il soit réparti en une couche fine et homogène, la paroi de l’ustensile prend alors un poli brillant comparable à celui de l’argent.
Types d’ustensiles et leurs fonctions : les objets en cuivre répondaient aux besoins quotidiens de leurs utilisateurs, leurs fonctions variaient selon l’usage qui en était fait : les ustensiles à cuire les aliments comme la marmites (Kedra ou kazanou), le chaudron(merdjel) ou pour servir la nourriture et la boisson comme le plat (tebssiachaouatte) de calibres différents, le beurrier (msemna ou djebana), la cafetière(bakradj), le plateau (sni ou snioua).
D’autres serrent à l’hygiène corporelle, ils sont utilisés lors du traditionnel bain, comme l’écuelle (tassa), le sceau (setel). Une catégorie d’objets était utilisée soit pour le transport de l’eau ou sa conservationcomme les Aiguières (kola ou djera) et autres comme l’aquamanile (oudaya).
Le décor : Ces œuvres remontent à des périodes distinctes ou l’industrie du cuivre en Algérie a largement prospéré, notamment à la période ottomane, cette industrie a perduré jusqu’au début du 20ème siècle.
La collection est très représentative de ces arts du feu, qui encrelemétal cuivreuxexclusivement citadins et qui demeure une activité pleine de créations.
Elles portent une ornementation du style ottoman, les dinandiers incluaient des décorations florales, géométriques, anthropomorphes et zoomorphiques et architecturales. La particularité des décors varient d’une région à une autre et toujours inspirées de l’environnement de l’artisan.
Certaines de ces œuvres sont signéesavec la mention leurs dates de fabrications, et parfois, les noms,de leurs fabricants, suivies des textes, des nomsd’où leur importance historique.Quelquefois, ils comportent des proverbes et des dictons que les artisans utilisaient pour exprimer les traditions algériennes.